Myrtille

A comme Association. Cette super série que j’ai du arrêter en plein milieu, à cause de la médiathèque qui n’a que les quatre premiers. Alors mon adorable Slurpy a acheté les deux tomes suivants, et j’en suis RAVIE !

Dans ce cinquième volume, le troisième d’Erik L’Homme, on retrouve Jasper à l’hôpital, sans Ombe. En effet, la jeune fille (comme son auteur…) est décédée d’un accident de moto (fin du 4e tome). Jasper accuse le choc comme il peut, et est porté par son désir de vengeance qui va surpasser tous ses autres principes. Il va partir, sans l’approbation ni la protection de l’Association et avec ses pouvoirs de magiciens pour seuls compagnons, à la recherche du meurtrier de son amie…

« Il faisait nuit quand Ombe est tombée.
J’ai l’impression qu’il fait nuit depuis une éternité. »

Ce nouveau tome est toujours chargé d’humour mais plus sentimental et profond à cause de la tristesse de du jeune magicien (néanmoins partagée). Jasper a grandi et l’adolescent timide qu’il était est plus que jamais en phase de construction. Celle qu’il appelait sa sœur lui manque cruellement. SPOILER Sa présence dans sa tête nous aide autant que lui à panser la tristesse. / La détresse du héro est grande, et sa solitude est frappante.

« S’enfuir en tournant le dos, l’ombre de la peur accrochée à nos talons,
ou bien faire volte-face et traquer ce qui nous traque… »

L’écriture aussi a grandement évoluée, on s’attache plus encore, si c’est possible, au jeune homme qu’est Jasper. Son humour est toujours aussi présent mais plus “naturel”, ses sentiments mieux exprimés. La poésie ponctue les passages. L’action est au coeur du roman, ainsi que le mystère.

Une suite digne de la série, qui n’inspire qu’une chose : continuer à lire !