Promise, tome 1

CHRONIQUE DE LOUVE ET MYRTILLE

Louve

Depuis le temps que je le voulais… Je l’ai enfin eu pour mon anniversaire et j’en suis ravie !

Cassia est une jeune fille qui vit tranquillement avec sa famille dans une société futuriste et très stricte. Interdit de courir en public, interdit d’embrasser autre que son promis, interdit d’écrire, interdit de lire des poèmes… Dans cette société, tout est planifié à l’avance par les Officiels. Votre mort. Votre couple. Le choix de votre robe de mariée.
Le jour où Cassia découvre que son promis est Xander, son meilleur ami, elle est très heureuse. Mais elle tombe amoureuse d’un autre, un dénommé Ky. Classé Aberration. Alors tout va basculer.

Franchement l’histoire est bien mais au niveau du rythme c’est trop lent.
J’ai mis beaucoup de temps à rentrer dans le livre et c’est vrai que c’était, du coup, beaucoup moins plaisant. Cela dit, j’ai beaucoup aimé la fin, bien que triste.

Note: 7,5/10.

Myrtille

Louve m’a prêté ce livre que j’avais très, très envie de lire malgré les avis divergents que j’ai pu voir. Eh bien je ne suis pas du tout déçue ! J’ai même adoré.
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   La Société est un monde futuriste où la qualité de vie a atteint son apogée. Les maladies ont été éradiquées, les gens sont donc en bonne santé, vivent une existence tranquille tournée vers l’avenir, dans cette société qui se revendique comme étant sans faille. Tout y est sous contrôle. Les Officiels sont maîtres. Ils sont au courant de tout, s’occupent de tout. Ils anticipent les réactions des citoyens, font en sorte qu’ils aient confiance en eux, en la Société, en l’avenir. Le passé n’est que rarement abordé. Les Officiels orientent les gens vers ce qui les correspond le mieux. Ils choisissent la personne à qui vous serrez mariés, dans quoi vous travaillerez, quand vous mourrez. Les rations de nourriture. Le temps d’activité physique. Tout, tout est contrôlé. Tout est question de statistiques, de probabilité. La chance et le hasard n’ont plus leur place dans ce monde.
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   Cassia, comme tous les autres citoyens, convient que c’est ainsi que ça doit être fait, que leur vie est tranquille et heureuse, meilleure que celle des sociétés antérieures.
  Pourtant, progressivement, les circonstances, et peut-être la chance et le hasard, font qu’elle ouvre les yeux. Elle perce peu à peu les failles de cette Société soit disant parfaite qui ne veut que le bien et le bonheur de ses citoyens. Pas seule, certes. Son grand-père la met sur la voix, ainsi que, envers et contre-tout, les Officiels et la Société elle-même…
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   Comme pour toute dystopie, nous avons donc affaire à une société qui se veut parfaite et qui finalement contrôle et manipule ses habitants. Pourtant, j’ai rapidement noté quelque chose. J’ai beaucoup apprécié le fait que Cassia, à l’inverse d’Evie dans Sentiment 26, puisse penser à l’encontre du système sans qu’elle ne se reprenne en se disant qu’elle n’est pas dans son droit. Les restrictions de la Société sont d’une autre nature. Bien sûr, il n’est pas question de songer à changer le système (puisque soit-disant on en a aucune raison, bref, il serait impossible de laisser naître une rébellion).
    Par exemple (c’est un point qui a son importance dans l’intrigue et qui a retenu mon attention), la culture a été réduite. Quand la Société a été mise en place, les Officiels ont décrété que l’étalage et la diversité de la culture était inutile et trop imposante. Il a donc été décidé de ne conserver que « cents exemplaires » de chaque « catégorie ». Cents Poèmes, Cents Romans, Cents Chansons, Cents Pages d’Histoire. Des personnes se sont attelées au tri pendant plusieurs années. Mais vous imaginez ? Si on ne devait conserver que cents poèmes ? Cents moments de ce qu’il s’est passé, alors qu’il y en a des milliards de milliers ? Vous imaginez si tout le reste, tout ce qui n’a pas eu la chance d’être sélectionné, sombrait dans l’oubli, réduit en cendres ? 
    Pourtant, des personnes ont conservé en secret des poèmes. C’est très risqué, mais certains l’ont fait en ne pensant qu’au profit qu’ils pourraient en faire. D’autres cependant, comme l’arrière grand-mère de Cassia, en ont conservé par… enfin, pour qu’ils ne sombrent pas dans l’oubli. Ce poème, c’est un peu ce autour de quoi tourne le livre ; le point de départ. C’est la première entorse au règlement que fait Cassia, la première d’une longue série…
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   La réflexion autour de ce roman est grande et les questions soulevées sont profondes. Autant celles « en surface », qui concernent le dessus l’intrigue, que celles qui nous poursuivent bien après la lecture du récit. Comme je l’ai dit à plusieurs reprises, c’est une des raisons pour lesquelles j’aime énormément les dystopies. Pour les questions qu’elles nous font se poser sur les dérives de la société.
    C’est vrai que l’action est peu présente et répétitive, et pourtant je ne ressens pas le moindre vide. C’est davantage psychologique. J’ai énormément aimé la poésie du récit, les mots choisis par l’auteure, les réflexions sur les mots et leur portée, leur importance. Une spirale qui forme un tout, un mélange agréable que j’ai pris plaisir à lire. La fin est prometteuse et j’espère mettre rapidement la main sur Insoumise, le deuxième tome de cette trilogie qui promet une évolution vers quelque chose de meilleur.
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Note : 9/10.

Challenge de l’été
: 2/9 
Lecture commune du 30 juillet
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2 réflexions sur “Promise, tome 1

  1. Très bonne critique ! J’ai lu ce livre, et il est totalement fascinant, peut-être un remplaçant de « HP » et « Twilight » (C’est ce que certains disent en tout cas). La fin est plutôt triste, mais je trouve qu’on s’y attendait un peu. Je conseille ce livre, et comme Myrtille, je lui mettrais 9,5/10 :)

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Commentaires

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