Les Sentinelles du Futur

Slurpy

2359. La Terre est à l’agonie. Mais à New York, une poignée de femmes et d’hommes qui se déplacent dans le Futur l’ont promis : l’avenir est radieux, ils l’ont vu de leurs propres yeux. Le jeune Elon, élève à l’Académie et doté d’un pouvoir exceptionnel, rêve d’entreprendre ce voyage vers une époque meilleure. 2659. Un ennemi invisible a attaqué la Terre. Nuts est une survivante. Sa ville est en ruine, la planète entière est dévastée. Et si le seul espoir possible venait du passé ?

Il faut avouer que ce résumé attise la curiosité. Au début, j’avais compris par là qu’en 2359, l’Académie recrutait des élèves capables de voyager dans le temps grâce à un pouvoir exceptionnel (comme celui d’Elon). Il s’est révélé que j’étais à côté de la plaque…

Bien que le récit soit mené à la troisième personne, on y trouve le point de vue d’Elon. Mais il y a également tout au long du livre des écrits de Nuts, « retrouvés » dans la mémoire de son UP. J’ai beaucoup aimé ces passages, car du fait qu’ils soient à la première personne, je ressentais bien la détresse, la tristesse, ou l’espoir naissant de Nuts. Bien écrits, parsemés des phrases poignantes, ces extraits sont un + de ce livre. Ils permettent aussi de savoir ce qui se passe en 2659, et bien heureusement d’ailleurs…

J’ai également beaucoup apprécié le fait que le sujet de l’environnement, de l’avenir de notre planète, et particulièrement de son écosystème, soit abordé. Cette histoire d’expérience qui a créé un passage dans le temps était une très bonne idée, je ne m’y attendais pas vraiment (vu que j’étais partie sur tout autre chose). J’aimais vraiment énormément l’ambiance instaurée dans les écrits de Nuts, avec ces bombardements sans source visible.
Vous vous doutez bien qu’il n’y pas que ça que j’ai aimé, mais on va dire que c’est une petite partie des raisons pour lesquelles j’aime bien ce livre (même si c’est un peu dit n’importe comment…). Néanmoins, il est vrai que part moments, je trouvais que ça manquait un peu d’action, mais je crois que c’est surtout moi qui suis sévère…

Il est presque inutile de préciser que le style de l’auteure est toujours aussi fluide et agréable ! Menée par une plume délicate, l’écriture du récit ne fait qu’embellir encore plus le récit.

Quant à la plupart des personnages, je les ai beaucoup aimés (Elon, Micko, Gérème…), mais plus particulièrement Phoebe et son caractère bien trempé, même si celle que je préfère reste incontestablement Nuts. Son personnage est poignant par sa détresse, son courage (et ses grands yeux bleus).

Les derniers mots posés, à la toute fin, ont contribué à ma notation…

Note : 9/10. Convient surtout entre huit et douze ans (voire plus, bien sûr).

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