Slurpy
« Un roman de fantasy qui mêle l’extravagance d’une Alice aux Pays des Merveilles aux surprenantes rencontres d’un Magicien d’Oz… »
Ce livre m’intriguait, mais je dois avouer que quand on me dit que c’est un mélange d’Alice aux Pays des Merveilles et du Magicien d’Oz, là je deviens un peu réticente. Parce que les histoires qui partent dans du n’importe quoi, sans aucune logique (je trouve) comme ces deux ‘contes’, ce n’est PAS DU TOUT mon truc. Mais comme l’héroïne de ce livre, la curiosité l’a emporté et j’ai finalement ouvert ce bouquin…
Hiver 1899. Sophie McLaughing, 14 ans, ne peut s’empêcher de tourner la clé pour mettre en marche un vieil automate soi-disant maudit. Elle se retrouve alors propulsée dans un univers étrange. Il sera question pour elle de retrouver trois cartes qui lui permettraient de vaincre le fameux joueur de cartes (l’automate, donc) et de retrouver son monde, dans un délai imparti. Mais le temps lui file entre les doigts…
Le début de l’histoire : normal, voilà, ça suis un déroulement ‘logique’ (je ne sais comment expliquer ça, je deviens incompréhensible). Mais dès que Sophie plonge dans NOWHERELAND, ça commence à devenir dans le genre Alice aux Pays des Merveilles, c’est-à-dire un peu n’importe quoi, en mode « je-rencontre-des-canards-qui-jouent-aux-échecs-et-après-je-mange-du-chocolat »… Ce genre d’histoires farfelues et extravagantes ne sont certainement pas nulles (vous n’avez pas besoin de moi pour vous le dire), c’est juste que ça ne me plaît pas tellement (je répète, ça ne tient qu’à moi).
Si il y a quelque chose qui m’a sidérée, c’est bien l’attitude de Sophie. Sa vie est en jeu, et elle, tout ce qu’elle pense à faire, c’est de crier sur les gens (en grande partie des animaux, je précise) au lieu de demander de l’aide ! De plus, elle s’énerve pour un rien, ça frôle presque l’irréaliste, et c’est carrément de l’exagéré. (Quand on reçoit une noisette sur la tête, on ne se met pas à crier de la sorte ! Oh ! KEEP CALM MA PETITE). Malgré tout, j’ai apprécié le côté franc et déterminé de l’héroïne.
Mais… la manie de cette dernière à être sans cesse étonnée de tout est LASSANTE ! Elle a quand même bien compris que ce monde était imaginaire, qu’il défiait les lois du possible. Je comprends totalement qu’elle s’étonne au début (heureusement d’ailleurs) mais au bout de la cinquantième fois, ce n’est plus indispensable… !
L’écriture n’a rien de repoussant (je l’aurais dit plus tôt, si ça avait été le cas, de toute façon).
Je crois que le moment que j’ai le plus apprécié est la fin, SPOILER surtout le rire sadique du roi dans la carte à la fin et le paragraphe après, quand on voit que l’automate existe encore… Mouahahah //
Différent de ce que j’ai l’habitude de lire, ce livre est (en effet) relativement similaire aux deux contes cités au début, autant par son extravagance et son « farfelutisme » (vous avez compris). Cette fable ne m’a finalement pas particulièrement plu, ni déplu.
Note : 6.5/10