Qui es-tu Alaska ?

Couverture Qui es-tu Alaska ?

Myrtille

Grande fan de Nos Etoiles Contraires, je tenais à découvrir les autres romans du talentueux auteur qu’est John Green. J’ai commencé par celui-ci et je dois admettre que finalement, Qui es-tu Alaska ? m’a un peu déçue. Mais voyez la note que j’ai mise au livre : elle est loin d’être dramatique. Car malgré tout ce que je peux lui reprocher, j’ai été très sensible à toutes les questions soulevées par ce récit.

Je pense que je me fais comprendre si je dis que je n’ai pas retrouvé la douceur du style de TFIOS dans LFA. Évidemment, me direz-vous, ce sont deux livres différents – et loin de moi l’idée de les comparer. Bref, ce style, c’est ce qui a pu plaire à certains, ou beaucoup je n’en sais rien, mais pour ma part c’est par exemple ce qui m’a quelque peu déstabilisée dans Le Monde de Charlie. De fait, celui-ci et LFA me laissent un goût sensiblement identique dans la bouche. J’ai vraiment aimé ces bouquins qui, à leur manière, m’ont touchée tous les deux, mais il y a quelque chose — et ceux qui ont lu les deux peuvent sans doute voir de quoi je parle même s’ils ne l’ont pas ressenti comme moi — qui me dérange et fait que je n’arrive pas à les apprécier autant que d’autres romans du genre. Je n’arrive pas vraiment à mettre de mots sur ça, je m’excuse je suis un peu vague :(

Qui es-tu Alaska ? C’est évidemment ce que l’auteur veut que l’on se le demande. Si cela fonctionne au début, je me suis lassée de ce petit jeu. J’ai un rapport un peu étrange et surtout très contradictoire au personnage d’Alaska. D’un côté, je la trouve fascinante ; d’un autre côté, elle m’énerve et… ne me fascine pas du tout ? En fait, à trop vouloir l’entourer de cette aura mystérieuse et attrayante, John Green m’y a rendue, d’une certaine façon, plutôt indifférente ; avec en prime la désagréable impression d’être forcée à ressentir quelque chose à l’égard d’un personnage. Alors évidemment, on est toujours guidés pour ressentir quelque chose de précis, sauf qu’on a encore le choix – et heureusement – de trouver un personnage sympathique ou détestable, intelligent ou débile, drôle ou ennuyant, etc, même s’il est décrit comme étant le contraire. Or, avec Alaska, c’est comme si on ne nous laissait pas ce choix et ça m’a agacée. Malgré cela, parce qu’il est faux de dire qu’elle m’a vraiment laissée indifférente, j’ai adoré sa façon d’être ; sa philosophie et sa vision des choses (de ce qu’on a pu en juger), son côté sage et déjantée à la foissa véhémence à défendre ses principes, son point de vue et les choses qui lui tiennent à cœur (et puis j’ai toujours de l’amour en stock pour les personnages qui aiment les livres <3). SPOILER Je regrette vraiment de ne pas avoir pu la connaître mieux que cela — c’est sans doute en partie pour ça que je n’arrive pas à l’apprécier à 100% (d’autant plus que je trouve que sa mort est arrivée trop vite) — mais le fait est que je suis persuadée que même si elle n’était pas morte, on n’en aurait pas su davantage à son propos. /

J’ai trouvé Lara relativement inutile. En fait, c’est surtout le fait que Miles aime Alaska mais refuse malgré tout de dire non à Lara qui m’a énervée. Et pourtant (avis contradictoire re-bonjour) +/- spoiler j’ai apprécié le fait que Miles ne finisse pas avec Alaska, ça change de la grande majorité des bouquins du genre où tout est tellement trop facile et cette touche de réalisme est vraiment importante. Finalement, ce sont surtout Miles et Le Colonel qui m’ont plu. Miles m’a tout de suite semblé assez sympathique, surtout par son souhait de connaître et vivre autre chose que sa routine éternelle. Et puis j’ai adoré sa passion de collecter les dernières paroles des gens et je ne me l’explique pas vraiment mais je retrouve la touche de John Green dans cela. Peut-être est-ce aussi ce qui fait la beauté de ses livres, finalement ; le fait que chaque détail ait son importance. Pour ce qui est du Colonel, j’ai beaucoup aimé son personnage, son humour, sa relation avec Miles et aussi celle avec sa mère. C’est sans doute à lui que je me suis le plus attachée. 

Je ne sais trop comment conclure, alors je tiens quand même à préciser que j’ai passé un bon moment en lisant ce livre et que toute la réflexion autour de la vie, la mort et la souffrance m’a vraiment passionnée — ce que John Green a le dont de faire dans tous les cas, semble-t-il !

Note : 8/10.

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4 réflexions sur “Qui es-tu Alaska ?

  1. Personnellement ça n’a pas été un coup de cœur car je me suis senti de le comparer à Nos étoiles contraires et je ne l’ai pas trouvé aussi grandiose que ce dernier! Ça reste quand même une bonne lecture mais je ne suis pas sur de le relire de si tôt.

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