Myrtille
Nous les menteurs est un livre que j’ai longuement attendu puisqu’il me faisait de l’œil depuis sa sortie aux US, en 2014. Pourtant, je n’avais aucune idée de ce qu’il racontait — j’essaie toujours d’en savoir le moins possible sur les livres qui m’attirent — mais j’ai quand même fini par apprendre que la fin était pas mal dans le genre renversante. Du coup, je m’attendais à lire quelque chose d’assez léger, jusqu’à un twist qui m’assommerai tel un coup de marteau et plomberait toute la gaieté du truc. (Eh oui, comme je ne lis pas les résumés, il faut bien compenser avec des théories basées sur le vide…)
De la légèreté, disais-je donc ? Que nini! En réalité, un certain malaise s’installe dès les toutes premières pages et ne nous quitte plus un instant. Je ne parle même pas encore du mystère et du reste, non : rien que la découverte de la famille Sinclair suffit à instaurer quelque chose de malsain.
« Nous sommes les Sinclair.
Chez nous, personne n’est dépendant.
Personne n’a tort. »