Tant que nous sommes vivants

CHRONIQUE DE SLURPY ET LOUVE

Tant que nous sommes vivants

Offert par Gallimard Jeunesse
SORTIE LE 25 SEPTEMBRE 2014

Slurpy

Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Gallimard pour ce partenariat, et Anne-Laure Bondoux pour la lettre adressée à ses lecteurs que j’ai pu trouver dans le livre.

Le temps des splendeurs s’est enfui et avec lui l’espoir. Dans la ville et alentours, tout est faim, torpeur et inquiétude. Seule l’Usine continue de charrier du feu et des armes en assurant la survie de la communauté. Bo et Hama y travaillent, elle, ouvrière de jour, lui, de nuit. Tous deux s’aiment d’un amour fou. Mais une menace gronde et les imprécations du vieux sage Melkior annoncent la fin des temps. Un jour, le désastre survient : une explosion accidentelle dévaste l’Usine, laissant les hommes dans la misère. Les deux amants doivent fuir pour trouver un autre moyen de subsistance. Commence alors pour eux un fabuleux périple initiatique vers des territoires inconnus à la recherche de leur place dans ce monde…

Si j’avais entendu parler de cette écrivaine, je n’avais encore jamais lu un de ses livres. Tant que nous sommes vivants en est d’autant plus une totale surprise. Je l’ai ouvert sans a priori, et j’ai été happée par une écriture envoûtante et originale. Lire la suite

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Les Larmes de l’Assassin

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Myrtille

J’ai croisé ce livre plusieurs fois. Je l’ai vu. Je l’ai pris… Je l’ai reposé. Et ce plusieurs fois, oui oui. Malgré le petit cœur au dos, qui indique que les gens de la médiathèque l’ont adoré. Malgré les critiques qui scandaient qu’il FALLAIT le lire, qu’il était absolument génial. Et puis, j’ai fini par le prendre, enfin. Je suis loin d’avoir regretté cette lecture simple et quelque peu enchanteresse !

A la maison du bout du monde, la dernière avant la mer, vivent les Poloverdo. L’homme, la femme et l’enfant. L’enfant Paolo. Parfois, dans maison exposée à des vents extrêmes, on reçoit de la visite. Scientifiques, poètes… Assassin ? Car lorsque Angel Allegira se pointe là bas, il n’est pas moins assassin qu’avant. Et c’est presque sans scrupules qu’il fait disparaître l’homme et la femme. Mais il ne peut se résoudre à tuer le petit corps frêle qui attend son tour, alors il le garde. Et lorsque le cœur se délie et laisse enfin place à la réflexion et à la bonté, les relations avec le monde et avec soi-même n’en sont que plus belles.

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