CHRONIQUE DE MYRTILLE ET LOUVE
Myrtille
Je crains ne pas pouvoir faire d’Allegiant une chronique construite ou quoi que ce soit dans le genre. Je regrette de ne pas avoir commencé à rédiger mon avis lorsque, étant à une centaine de pages de la fin, je me suis conseillée de l’écrire avant de ne plus en être capable. Ceci dit, puisque je suis en train de vous parler de ça maintenant, c’est bien que je n’ai finalement pas écouté cette petite voix ; continué ma lecture et… BOUM. En effet, j’avais beau m’y attendre, d’autant plus que j’avais été spoilée dès la sortie aux US le truc qui détruit toute personne fangirl normalement constituée ; malgré tout j’ai été réellement choquée.
(après les quelques minutes nécessaires pour comprendre ce que qu’il y avait écrit, je vous passe la lecture des cinquante dernières pages entre mes larmes, les deux heures suivantes à pleurer sans discontinuer et la journée suivante dans un état totalement végétatif. Oui, une vraie fragile, je sais, je sais. J’ai un petit cœur de fangirl très facile à mettre en miettes, j’en suis consciente, c’est malheureux mais c’est ainsi !) (au passage, j’ai mis trois semaines à écrire cet… avis – je n’ose même pas appeler ça une chronique haha).
Bref vous l’aurez compris, Allegiant m’a mise dans un état pas possible. Malgré tout, contrairement à de nombreuses personnes, j’ai accepté cette fin. Je veux dire ; je ne vois pas l’intérêt de vivre dans le déni alors que de toute façon ce qui est fait est fait. Il ne reste plus qu’à faire mon deuil !
Now I tell myself…
(parlons maintenant d’autre chose que de mes humeurs de fangirl, hein ?)
RESUME
Tris et ses alliés ont réussi à renverser les Érudits. Les sans-faction mettent alors en place une dictature, imposant à tous la disparition des factions. Plutôt que de se plier à ce nouveau pouvoir totalitaire, Tris, Tobias et leurs amis choisissent de s’échapper. Le monde qu’ils découvrent au-delà de la Clôture ne correspond en rien à ce qu’on leur a dit. Ils apprennent ainsi que leur ville, Chicago, fait partie d’une expérience censée sauver l’humanité contre sa propre dégénérescence. Mais l’humanité peut-elle être sauvée contre elle-même ?
Bien, je pense que je n’ai pas besoin de vous faire un dessin pour que vous compreniez à quel point j’attendais Allegiant. J’ai relu les deux tomes précédents trois semaines avant, aussi je n’ai eu aucun mal à me replonger dans l’histoire. Nombreuses sont les personnes qui ont trouvé la première partie trop longue et peu intéressante, mais personnellement tout m’a captivée. Cet ultime tome offre enfin les réponses à nos questions, les précisions sur ce qu’est véritablement la divergence, les explications concernant l’origine des factions et de l’univers réellement développé.
Au niveau de la narration, nous alternons entre le point de vue de Tris et celui de Tobias. Ce qui, je l’avoue, m’a perturbée au départ. Tout d’abord, dans la forme : pour moi le « je » de Divergent désigne Tris, et du coup quand je lisais, ça donnait : « Je regarde Tris » → *temps de réflexion* → « Ahhhh oui, je c’est Tobias ». Bon, rien de dramatique mais c’est un petit frein à la lecture. Et ensuite, dans le fond : avoir le PDV de Tobias ruine l’idée que l’on s’était faite du personnage. Ce qui m’a déstabilisée, mais ne me déplaît pas forcément pour autant. J’ai du mal à me faire un avis en fait, je suis partagée de ce côté-là. J’aime le Tobias qu’on découvre dans Divergent mais j’aime aussi celui qui se dévoile dans Allegiant. C’est toujours le même, ce sont simplement deux facettes différentes de sa personnalité. Et force est d’admettre que celle d’Allegiant est la plus fidèle puisque c’est une vision intérieure.
Enfin, malgré tout, je suis contente que Veronica ait osé dévier des fins « habituelles » dans les romans du genre et terminer comme elle en avait envie, en dépit de ce qu’auraient voulu la majorité de ses lecteurs. Oh, et si ça peut vous servir, cette interview m’a beaucoup aidée à m’en remettre.
Divergent est une saga qui m’a transportée, sans conteste l’une de mes favorites et de celles que je n’oublierai pas. Et comme toujours en terminant une saga, j’ai le cœur serré à l’idée de ne plus retrouver ces personnages auxquels je me suis tant attachée…
Note : 9,5/10.
Quelques chroniques intéressantes à lire MyPrettyBooks, Aveline
Louve
Savez ce que l’on ressent lorsque l’on tient l’ultime tome d’une de ses séries préférées, le jour même de sa sortie française?
Et bien on ressent l’envie de tripoter la couverture et les pages jusqu’à ce qu’elles soient toutes chiffonnées. Et on a surtout envie d’ouvrir le bouquin et de s’y plonger jusqu’à la fin de l’histoire.
C’est donc ce que j’ai fait (enfin, presque, après avoir fini Les 100) et je me suis plongée dans cette lecture qui se promettait fabuleuse.
On repassera pour le résumé, Myrtille a déjà donné :p
Ce qui veut dire… Que l’on passe directement à la critique.
Vous savez, avec une série qu’on a adorée dès le début, on a tendance à se dire, avant même de l’avoir lu : Ce livre sera génial, de toute façon.
Et bien, effectivement j’ai adoré, parce que j’ai lu le 1 et le 2, parce que je me suis attachée à Tris et Tobias, pour pleins de raisons.
Mais si je prends du recul, je ne pense pas que ce livre soit génial.
Je pense même qu’il est un peu… bof.
Admettons que quelqu’un lise ce dernier tome, sans avoir lu les autres, mais que cela ne lui pose pas de problèmes de compréhension.
Et bien si j’étais cette personne, je ne pense pas que j’aurais mis 10/10 à ce livre.
Je ne suis pas cette personne, c’est pourquoi j’ai quand même adoré lire Allegiant. Mais j’ai quand même été déçue.
Pourquoi ? Oh, peut-être parce qu’il ne se passe pas grand-chose à part quelques rébellions parfois ridicules et embrouillées.
Les dystopies se composent bien souvent de rébellions. C’est pourquoi, l’originalité est primordiale pour moi (comme pour beaucoup de gens) et surtout dans les livres comme les dystopies, qui risquent de toutes se ressembler.
Le problème est là. L’originalité contenue dans Divergent c’est dégradée dans Insurgent pour presque complètement disparaître dans ce dernier volet.
Si je devais vous narrer les événements, je ne serais pas vraiment quoi dire à part :
Rébellion, questionnements, rébellion, révélations, rébellion, questionnements…
Rien de très original, ni de très prenant…
Je dirais que c’est assez plat, et dans une ambiance que j’ai trouvé… plus… je ne trouve pas le mot, je ne sais pas comment le dire, mais globalement, ce tome n’était pas vraiment très intéressant ni très prenant.
Beaucoup de blabla pour finalement peu d’action.
J’ai quand même adoré, bien sur, mais je suis néanmoins déçue, je m’attendais à mieux.
De plus, l’auteure écrit bien, mais il n’y a rien d’exceptionnel.
Donc si je récapitule, un bon livre, mais moins bien que les précédents, dans lequel je me suis plongé joyeusement et que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt, mais qui reste décevant par rapport aux deux tomes précédents.
Et enfin, le point indispensable…
La fin.
cette fin qui a tant dévasté Myrtille et Slurpy…
Disons que cette fin fait monter le niveau du livre.
Une fin belle, choquante et affreusement triste, qui nous fige et nous surprend affreusement.
Personnellement j’ai beaucoup pleuré, mais j’ai trouvé la toute fin belle et poétique, la façon de découper les chapitres, tout.
Affreusement efficace.
Donc, avec cette fin bien orchestrée, le niveau remonte et je suis donc assez satisfaite pour accorder :
Note : 9/10. (Plus j’y pense plus la note baisse… c’est ballot)
On sent que tu as été bouleversée, moi aussi d’ailleurs !
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